Noeleen Ruth

Bonjour, bonsoir,

Cela fait bien longtemps que je n'ai rien posté sur le site.

Pourquoi?

J'ai été pas mal occupée par ma formation de reconversion et ensuite un évènement indépendant de ma volonté a bouleversé mon quotidien, car c'est bien connu, c'est quand on s'y attend le moins qu'un malheur arrive. D'ailleurs en parlant de ça, je ne comprendrais vraiment jamais les personnes qui se permettent impunément de détruire la vie des autres. Qu'est-ce qui se passe dans leur esprit, si tant est qu'ils en aient un, pour en arriver là? De quel droit se permettent-ils d'entrer dans un espace privé et d'y mettre la pagaille ou, en l'occurrence, de le détruire? Non vraiment ça me dépasse. Personnellement, j'ai reçu une éducation qui m'a fait intégrer que dans toute vie en communauté il y a des choses à faire et à ne pas faire pour vivre en bonne attente avec les autres, que "mes droits commencent là où s'arrêtent ceux des autres". Je ne pense pas que ce soit si compliqué à intégrer, si? D'autant qu'une fois le mal fait, les répercussions peuvent durer des mois pour la personnes impactée.

Vous vous demandez peut-être (ou pas du tout) de quoi je parle (je m'en fiche j'en parle quand même). Disons qu'au mois de juin dernier je me suis fait éventer ma boîte aux lettres pour un livre et un carnet.

Autrement dit, une personne, en passant devant les boîtes aux lettres s'est penchée vers la mienne (car elle est proche du sol en plus, fallait vraiment le vouloir), a vu un carton d'emballage et c'est dit "oh tient je vais prendre ça" avant de tordre la façade en métal et de se servir. Vous y croyez vous? Non mais dans quel monde on vit?

Seul réconfort, imaginer sa tête en découvrant son pactole...

Mais en dehors de ça, son méfait accompli, cette personne a pu retourner à sa vie de tous les jours. Personnellement il m'a fallu attendre jusque cette semaine avant de pourvoir me dire que je peux sortir sans avoir besoin d'attendre le passage aléatoire du facteur. Autrement dit, de me sentir libre chez moi.

C'est à ce moment là que je me suis rendue compte que c'est une fois les petites libertés perdues qu'on prend réellement conscience de leur importance.

Je devais attendre le passage du facteur pour m'éloigner de mon domicile et pour ce qui est de passer des commandes, je n'en parle même pas. C'était impossible, pour la bonne raison que le facteur ne sonne pas systématiquement quand il dépose un pli dans une boîte aux lettre éventrée, Si vous pensiez que c'était le cas, vous vous mettez le doigt dans l'œil jusqu'au coude. C'était déjà suffisamment fatiguant de guetter son passage pour du courrier (même si il y avait peu de chance qu'on me subtilise des factures) alors pour des colis... (je sais ça change pas grand chose mais ça m'agaçait d'autant plus). De fait, pas de commandes et donc pas de publication du format papier de 10 Histoires et une tasse de thé malgré mon impatience de le faire... 

Bref, je râle, je râle, mais ça m'a vraiment mis hors de moi cette histoire. D'autant qu'il a fallu que je justifie encore et encore vouloir sortir de chez moi et retrouver une vie normale pour que la réparation soit faite... 2 mois plus tard...

Bon aller j'arrête (c'était le coup de gueule de Noeleen en direct de son canapé).

J'ai désormais retrouvé un semblant d'intimité épistolaire, je vais donc pouvoir commander mon épreuve et faire ma déclaration à la BnF, avec 2 mois de retard... Raaaah! Bon aller ça suffit!

Profitez de vos vacances (pour ceux qui en ont) moi je continue ma recherche d'emploi stable et je continue d'écrire, dessiner et tout un tas de choses qu'on a envie de faire quand on a une tâche plus importante à accomplir!

À la revoyure Ö/