Noeleen Ruth

Il existe différents moyen de voir son livre arriver sur le marché de la grande distribution.

Vous pouvez soit passer par les chemins classique de l'édition traditionnelle, soit vous lancer sur la voie de l'auto-édition.

Pourquoi préférer la seconde option? Et bien c'est simple.

Plus jeune j'ai eu l'occasion de transmettre un manuscrit, à une maison d'édition. Le retour, bien que positif à l'époque, m'avait fait retomber sur terre. Pourquoi? Je vous explique.

À l'époque j'était au lycée. J'adorais déjà la littérature et son univers. Et comme beaucoup de monde je pense, je me suis dit pourquoi pas moi? Après quelques essais infructueux, j'ai finalement réussi à sortir une histoire (en me basant sur trois dessins que j'avais fait). Rien d'extraordinaire ou de prétentieux, juste une nouvelle dont le contenu me plaisait enfin. 

Partant de là, je me suis demandée si c'était possible de faire publier cette histoire. Et surprise, voilà que je tombe sur une annonce d'une maison d'édition qui cherchait de nouveaux auteurs! Ni une ni deux, j'envoie mon manuscrit. Vient ensuite l'attente. La réponse sera-t-elle positive? Est-ce qu'il y aura des modifications à faire? Si oui, y'en aura-t-il beaucoup? Ou alors, est-ce que ce sera un flop total et je ne pourrai jamais partager cette création?

Le temps passant, j'ai finit par me dire que c'était un échec. Donc quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai finalement reçu un retour positif! Enfin, presque... En résumé grossier, la lettre me disait que ma nouvelle avait plu, et que ce serait bien d'en envoyer d'autres pour pouvoir faire une recueil. Là ça a été la grosse claque. J'ai de l'imagination certes, mais de là à sortir 3-4 histoires de plus d'un coup... Je me suis dit que ce serait un mur infranchissable, j'ai baissé les bras, et c'est comme ça que s'est terminé mon histoire avec le monde de l'édition. 

Pas génial hein?

Depuis, cette aventure est restée dans un coin de ma tête. Mais il y a peu, je me suis remise à lire beaucoup, et donc à vouloir écrire. Et là surprise, je me rends compte que mon cerveau à reprit ses fonctions! Ayant un peu plus de maturité depuis les dernières péripéties (enfin je l'espère), je me suis dit qu'en plus de ce bébé naissant, je pourrais peut-être aussi fouiller les vieux placards. Résultat? Je me retrouve avec un roman en cours et une nouvelle dormante qui me plaît assez pour que je n'ai pas trop honte de la partager. Alors pourquoi ne pas m'en servir pour faire un test avec les nouveaux moyens de publications qui se sont développés entre-temps? 

J'ai entendu parlé de l'auto-édition grâce à un collègue, pendant une conversation sur mon envie de faire quelque chose avec mes créations. Après un peu de recherches, j'ai finit par tomber sur des explications et des retours d'expériences qui m'ont donnés envie. Un peu simpliste comment raison, mais que voulez-vous je suis comme ça :)

En même temps les arguments sont vraiment alléchants au premier abord! On pourrait dire que c'est simple, rapide et efficace. Mais en creusant un peu, on se rend compte que... pas tant que ça en fait. Cela étant, ça fait clairement tomber la barrière de l'acceptation ou de refus du manuscrit par une tierce personne. Ici les seuls juges sont les lecteurs. Ça fait un peu peur, mais finalement, est-ce que ce n'est pas un peu le but?

Et maintenant? Et bien petit à petit l'oiseau fait son nid. Comme le projet est tout neuf, je fais des recherches, je clic à droite, je clique à gauche. Et j'ai finit par me dire que ce serait pas mal de partager cette démarche, pas à pas, avec vous. 

Comme ça, vous aurez toutes les clefs en main si un jour vous voulez, vous aussi, vous lancer (ou non) dans cette grande aventure qu'est l'auto-édition! (ou l'édition ;) )